L’association
Le projet
écologie, solidarité et tourisme au sein d’un même projet
Camél’idées de l’Atlantique est une jeune association éco-touristique et solidaire (loi 1901), à but non lucratif.
Le projet qu’elle propose est articulé autour de quatre axes de travail :
Un retour historique sur le mécanisme agro-pastoral et l’introduction du dromadaire landais
Avant la loi du 19 juin 1857 relative à l’assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne et la fixation des dunes d’Aquitaine, les Landes ont souvent été comparées à un petit Sahara. Dès 1803, des membres de la société d’agriculture se penchent sérieusement sur la question des camélidés. Les grands travaux de nettoyage de la forêt et le transport de marchandises pourraient tirer profit de ces solides bêtes. Antoine de Sauvage se lance dans l’aventure en 1827 en introduisant les dromadaires, et ces derniers accomplissent le travail attendu :
- Tirer de fortes charges
- Se reproduire
- Promener les touristes sur les dunes, donnant au littoral des airs de Sahara.
L’expérience se poursuit durant une quarantaine d’années.
écologie, agriculture raisonnée et protection de la plus grande forêt d’Europe :
Par ses actions, l’association souhaite agir afin de préserver la flore, la faune, les dunes et la forêt du littoral atlantique, ainsi que les plages des Landes de Gascogne, en collectant les déchets résiduels rejetés par l’océan.
L’association peut aussi intervenir sur des travaux agricoles bio et des travaux de nettoyage forestier en zones protégées.
Solidarité et sensibilisation :
La collecte de déchets du littoral s’effectue au moyen d’une caravane composée de camélidés, et d’acteurs volontaires (touristes ou bénévoles), convaincus que l’on peut prendre du plaisir à œuvrer dans le domaine de l’écologie.
L’alliance collaborative unique reposant sur le polyptyque Terre/Mer/Forêt/Homme/Animal renforce la conscience collective, et permet de sensibiliser les non-initiés à l’importance du respect et de l’équilibre de l’environnement.
Découverte touristique :
En accompagnant le groupe le long des plages, la caravane permet de faire découvrir et d’observer les différentes zones du littoral Atlantique entre deux points uniques sur la côte d’argent : du courant de Huchet à la dune du Pilat.
Pourquoi préserver cet environnement fragile de toute pollution ?
Les dunes sont de véritables digues naturelles contre la fureur de la mer, et elles jouent aussi un rôle de coupe-vent.
Elles constituent une réserve de sable sans laquelle les côtes subiraient une forte érosion. Elles forment un obstacle qui protège la forêt, mais aussi les réserves souterraines d’eau douce proches de la côte contre le sel.
L’urgence d’agir contre les déchets aquatiques et l’impact climatique
Étouffement des mammifères marins, asphyxie des océans et danger pour l’Homme, cette pollution a des conséquences irréversibles sur l’environnement.
Les déchets plastiques quasiment indestructibles se fragmentent en morceaux de plus en plus petits. Ce plastique émet des gaz à effet de serre et, par conséquent, contribue aussi au réchauffement climatique.
100% de ces déchets sont d’origine humaine.
- Chaque seconde, environ 412 kg de déchets sont déversés dans les océans. Cela représente 8 millions de tonnes par an.
- 13 500 m3 de déchets sont collectés en moyenne par an sur la côte landaise.
- Le littoral des Landes de Gascogne s’étend sur une centaine de kilomètres.
Pourquoi nettoyer Manuellement les déchets sur les plages ?
Pourquoi nettoyer Manuellement les déchets sur les plages ?
La plage “carte postale”, propre et stérile, n’est pas “naturelle” !
C’est souvent le résultat du nettoyage mécanique et systématique qui dénature le paysage réel (tout aussi séduisant…), en éliminant tout ce que vent, houle et marées déposent sur la grève, y compris la précieuse laisse de mer (algues, herbes marines, bois flottés, coquillages…).
Le nettoyage manuel contribue à résister à l’érosion côtière
Non sélectif, le nettoyage mécanique prélève la laisse de mer et de grandes quantités de sable (jusqu’à 80 % de la récolte !). Il modifie en outre la compacité du sable, le rendant très volatile.
Le nettoyage manuel, lui, participe au maintien du volume de sable et des dunes.
Préservant la laisse de mer, il permet aux premiers bourrelets de sable de se former en haut de plage. En résulte un développement végétal qui renforce progressivement la stabilité et l’engraissement des dunes, remparts naturels face au changement climatique (élévation du niveau de la mer, intensification des tempêtes).
Le nettoyage manuel favorise la biodiversité
Les laisses de mer et dunes associées offrent des habitats naturels pour de nombreuses espèces. La laisse de mer préservée par le nettoyage manuel est, en outre, à la base d’une chaîne alimentaire vitale pour les multiples animaux de la plage : d’abord les insectes, puis les oiseaux (gravelot à collier interrompu, sterne naine…), qui utilisent la plage comme un espace de reproduction, d’alimentation, de repos et de refuge.
Le nettoyage manuel préserve la salubrité et la tranquillité publiques
Là où le nettoyage mécanique (cribleuse, ratisseuse, lisseuse…) constitue une source de nuisances multiples (émissions de CO2, bruits, circulation d’engins…), le nettoyage manuel préserve parfaitement la salubrité, la sécurité et la tranquillité publiques.
Le nettoyage manuel est plus économique que le nettoyage mécanique
Partout où il est mis en place, le nettoyage manuel s’avère une alternative budgétairement intéressante, car moins onéreuse que le nettoyage mécanique, qui suppose des dépenses élevées (investissement, fonctionnement et maintenance des matériels, traitement des matériaux collectés).
Le nettoyage manuel facilite l’identification et le recyclage des déchets
Là où le nettoyage mécanique récupère indifféremment déchets, sable et laisse de mer, rendant leur traitement difficile et coûteux, le ramassage manuel caractérise et isole les déchets anthropiques (déchets endogènes, verre, métaux, bouteilles en plastiques…), favorise le recyclage et la valorisation.
Le nettoyage manuel crée un cercle vertueux avec les citoyens
Il permet de sensibiliser le public à l’environnement et à son respect, de modifier sa perception et ses comportements, d’impliquer les agents et les prestataires et de valoriser leur travail, de favoriser des dynamiques citoyennes (notamment autour des actions collectives bénévoles de nettoyage manuel).